L' équipe du projet "Archives virtuelles de la musique malgache" inaugurées il y a un an et abritées par la Bibliothèque nationale, continue ses travaux de numérisation des oeuvres musicales malgaches, tant écrites que sonores, dispersées particulièrement en Autriche et partout dans le monde.
L' heureuse initiative revient aux deux Autrichiens : August Schmidofer, ethnomusicologue, enseignant-chercheur à l'Université de Musicologie de Vienne et Hermann Huber, manager de projet à la société Online Gmbh également en Autriche, sans oublier la précieuse collaboration de Claude Razanajao de Montpellier, français mais fier de ses origines malgaches.
Actuellement, le Centre national d'enseignement musical (Cnem) s'associe activement à ce projet coordonné par la Commission nationale malgache pour l' Unesco, dans la mesure ou celui-ci comprend "une phase de transcription de la musique malgache". Aussi, le Cnem s'assurera de numériser les documents écrits ou sonores à l' aide de matériels informatiques et audiovisuels qui sont des dons provenant de nos amis autrichiens. L' importance de la valorisation de ce patrimoine national vivant est telle que ces archives sont accessibles et très utiles aux chercheurs et aux amateurs de musique dans le monde entier.
En parlant de "transcription musicale", mentionnons qu'une des grandes figures de la musique malgache, le regretté Randafison Sylvestre s'était déjà penché sur la question il y a vingt ans de cela, en collaboration avec l' Unesco. Le projet "Archives virtuelles de la musique malgache" lui emboîtera le pas et restera une mémoire vivante des efforts déployés par ces talentueux disparus. Il est temps de lancer un appel aux grandes âmes et à chacun d' apporter sa pierre à l'édifice.
(extrait de L'Express de Madagascar du 06/08/03)